Cueillette propose un extrait d’un livre que nous aimons et qui vient de paraître.
Depuis, je n’ose élaguer clématite, jasmin, glycine, lierre sauvage ou vigne vierge sans un pincement au cœur, presque persuadée qu’une vie secrète suit la course grimpante de ce verdoyant désir. »
Dans ce petit (mais très grand) livre, publié à l’occasion du Printemps des poètes, l’auteure part au front de l’amour et du désir, mêlés dans un somptueux récit imprégné des temps tourmentés que nous vivons. Elle évoque la légende de « la ronce fleurie qui perça nuitamment le cercueil de béryl de Tristan pour rejoindre celui de calcédoine d’Yseult, en leurs tombeaux de Cornouailles. »
« Ce qu’il faut de désir », de Sophie Nauleau, éd. Actes Sud, 70 pages, 12 €.