Aux plaisir des mots, ajoutons celui des images. Vous peignez ? Vous photographiez ? Cette fenêtre vous est ouverte.
Catherine Auclaire est née à Boulogne-Billancourt et vit aujourd’hui à Quimper. Côté CV, elle a d’abord écumé les services des PTT au pied de la lettre – exploitation, renseignements, service téléphonique, abonnements, réclamations… – avant d’intégrer la presse parisienne en qualité de secrétaire de rédaction-maquettiste. Le désir d’art lui est venue très jeune. «J’étais en CP et j’avais une institutrice géniale dont je me souviendrai toujours, Melle de Maleprade. Nous étions dans une grande pièce où il y avait plein de chevalets. Comme je n’aimais pas trop parler, je dessinais ou je peignais et je n’ai jamais arrêté. A mon entrée en 5eme, mon père m’a fait deux cadeaux. Il m’a offert ma première boîte de peinture à l’huile mais il m’a aussi emmenée à Amsterdam voir des tableaux. J’ai vu les Rembrandt, les Van Gogh… Et comme nous avions beaucoup de livres d’art à la maison, j’ai aussi découvert Paul Klee. J’allais au Louvre mais je fréquentais aussi régulièrement le Musée de Cluny. J’adorais le lieu, ses vieilles pierres, et je ne me lassais pas de retourner voir ‘La Dame à la Licorne’ »
Aujourd’hui, Catherine, qui a participé à diverses expositions collectives, navigue dans le noir et blanc, pratique le dessin à l’encre – ici, ce « Dessin de femme », lavis au brou de noix – mais aussi la gravure qu’elle s’amuse à explorer via la technique de « kitchen litho » : du papier d’aluminium, du Coca Cola, de l’eau et une presse toute simple. Enfin elle pratique la photographie. En témoigne cette image prise dans sa rue, un soir d’automne.
