Closerie, Freustié, Hussards, Lipp…Retour en images sur quelques prestigieux prix littéraires de ce printemps.
J’adore cette formule qu’employa un jour un homme que j’estime profondément et qui nous a quittés en octobre 2020 à l’âge de 93 ans. Il s’appelait Pierre Vallier et fut mon directeur, à la fin des années 70, lorsque je travaillais en Drôme Ardèche au Dauphiné Libéré. « Le temps recule vite » disait-il. Alors oui, le temps recule vite et c’est toujours loin à rebours, même lorsqu’il n’est passé qu’un petit mois, qu’on lui met le grappin dessus.
La preuve avec quelques prix littéraires remis courant avril et dont voici quelques images. Mais je sais bien que pour leurs lauréates et lauréats, ce vaporeux hier date encore de la veille.
Et les gagnant(e)s sont :
Marie Charrel, 87e Prix Cazes, pour « Les mangeurs de nuit », aux éditions de l’Observatoire
Maud Simonnot, 36e Prix Jean Freustié, pour « Les Mangeurs d’oiseaux », aux éditions de l’Observatoire
Yasmine Ghata, 17e Prix de la Closerie des Lilas, pour « Le Testament du prophète », aux éditions Bouquins
Olivier Maulin, 10e Prix des Hussards pour « Le temps des loups », aux éditions du cherche-midi. Également distingué, Nicolas d’Estienne d’Orves pour son « Dictionnaire amoureux du mauvais goût », aux éditions Plon.
Prix de la Closerie des Lilas
Prix Jean Freustié remis à l’Hotel Pont Royal
Prix Cazes, chez Lipp
Prix des Hussards, Hôtel Lutetia
Et jamais trois sans quatre. Le Prix des Hussards, remis à l’Hôtel Lutetia, est revenu à Olivier Maulin pour “Le Temps des loups” (cherche-midi éditeur), avec une mention spéciale pour Nicolas d’Estienne d’Orves pour son “Dictionnaire amoureux du mauvais goût”, chez Plon. Oui, je me répète mais je n’avais pas de photo de l’invitation pour faire, comme aux cartes, un brelan carré. Ca compense.